The Quadrature : Le Quadriparti – La Cuadratura

The Quadrature has been formulated and discovered or re-discovered many times in history. A book might be written to explain how and when the Quadrature is forgotten or recedes into the background.

Perhaps the least understood formulation is that of Martin Heidegger. As M. Robitaille notes, following the studies by Jean-Francois Mattéi, Heideger´s “quadrature” (Geviert – in German language) has been either taken as a metaphorical or poetic image of the the philosopher´s late work, or else as something influenced by or derived from the poems of Hölderlin.

Reading Mattéi and Rojas Jiménez helps to see Heidegger´s Geviert from different points of view, indeed not as a derivative image or concept, but as a key and perhaps even the most important focus of the later Heidegger philosophy of Being.

M. Robitaille quotes an important passage of Mattéi´s book where the role of Aristotle´s philosophy is revealed as the conceptual origin of Heidegger´s Geviert:

“Loin d’avoir livréà Heidegger l’intuition du Quadriparti, avance Mattéi, Hölderlin aurait tout au plus stimulé l’élaboration par Heidegger de cette intuition qu’il aurait eue  très tôt à sa lecture d’Aristote. Ce serait donc Aristote, conclut Mattéi, qui aurait conduit Heidegger à se tournervers Hölderlin dans les années 1930 (cf. p. 26).

“Cette visée principale et directrice se partage entrois visées secondaireset complémentaires, lesquelles déterminent la structure d’ensemble de l’ouvrage (cf. p. 29-30). Premièrement, Mattéi s’assigne comme tâche de dévoiler l’énigme de la quadrature de l’étant que Heidegger découvre avant tout chez Aristote et qui rendra possible sa « rencontre » postérieure avec Hölderlin. C’est
dans le premier chapitre de l’ouvrage, intitulé « Laquadrature de l’étant » et préparatoire à l’examen des textes de Hölderlin, que Mattéi exposera comment Heidegger, essentiellement à partir d’une interrogation sur la quadruple partition de l’être opéré par Aristote — « pourquoi l’étant, depuis Aristote, se dit-il “en plusieurs façons”, pollachôs legetai, et pourquoi ces façons se trouventelles au nombre de quatre ? » (p. 29) —, voit dansce tétramorphisme de la métaphysique, que cette dernière ne réfléchit pas en tant que tel, une énigme non résolue et l’invitation à penser plus originairement non plus la quadrature de l’étant, mais l’écartèlement quadruple de l’être(cf. p. 41). Ce premier chapitre est qualifié par Mattéi de « préparatoire », car il a pour tâche d’indiquer quelles furent les conditions de possibilité d’une rencontre positive et ontologiquement fructueuse de Heidegger avec Hölderlin ; car sans cet éveil initial à l’énigme de la quadrature de l’étant chez Aristote, plaide l’auteur, l’« autre pensée » de Heidegger, c’est-à-dire celle qui est tournée vers Hölderlin, n’aurait jamais pu advenir. C’est ce qui, soulignons-le à nouveau, incite Mattéi à récuser ou du moins à nuancer l’interprétation qui fait de Hölderlinl’influence décisive sur Heidegger : Hölderlin
n’a pas révélé à Heidegger le problème de la quadruple partition, mais il lui a plutôt suggéré ou inspiré sa solution dans la thèse de l’originarité del’écartèlement de l’être par rapport à la quadrature de l’étant. L’influence décisive demeure encore et toujours Aristote, affirme Mattéi, car c’est le Stagirite qui fut à l’origine du chemin de pensée de Heidegger et qui l’a accompagné toute sa vie (cf. p. 29). Sur ce point, les affirmations de l’auteurme semblent tout à fait justifiées et sa démonstration convaincante.  (P.613)

Alejandro Rojas Jimémez, who clearly recognised the work of Mattéi for being the only author who has written a book on Heidegger´s Quadrature, and calls him “el Trásilo de Mendes de la obra de Heidegger.” (Page 526), sets himself as a task to progress even further:

“Mi investigación abandera el compromiso teórico de proponer la primera selección de lugares dentro de la obra de Heidegger a partir de los cuales sugerir una propuesta filosófica de la que podríamos denominar el sentido profundo o el corazón filosófico de la Cuadratura.” (Page 526)

In essence, Rojas Jiménez proposes a reading of the Quadrature as a complex articulation of its terms:

“La filosofía de la Cuadratura consiste en mostrar en qué sentido la tarea se distingue de los proyectos como lapregunta de la respuesta; esto es la Cuadratura. No es la respuesta a una pregunta, sino la formulación simbólica de la siguiente pregunta: ¿en qué sentido la verdad es una tarea que se distingue de cualquier respuesta como la llamada que mueve eróticamente hacia ella? O también de este otro modo: ¿cómo somos proyectados hacia la verdad?” (Page 528)

Rojas Jiménez proceeds to criticise Heidegger´s lack of understanding and indeed lack of development of the possible implications of the Quadrature for today´s challenges.

Here I leave these notes only as a starting point from where to read the books by Mattéi and Rojas Jiménez in future postings.

 

References

Alejandro Rojas Jiménez, “La Libertad en la Filosofía de la Cuadratura de Heidegger” – Themata, Revista de Filosofía, No. 41, 2009

Alejandro Rojas Jiménez, “Die Aufgabe des Denkens und das Geviert” –  http://www.tabvlarasa.de/40/Jimenez.php

Alejandro Rojas Jiménez, “La Cuadratura” —    Servicio de Publicaciones de la Universidad de Málaga, 2009

Jean –Francois Mattéi, “Heidegger et Hölderlin. Le Quadriparti” ‘’ Presses Universitaires de France, 2001

Mathieu Robitaille, recension of “Heidegger et Hölderlin. Le Quadriparti”  – Laval théologique et philosophique, Vol 59, 2003